La compagnie du Billet Rouge a été créée à Lille en Février 2003, par Madeleine Mainier et Anne-Lise Sabouret à l’occasion de la création d’un premier spectacle, né d’une envie de comédiennes : Berlinoiseries. Jusqu’en 2007, plusieurs conventions ont été signées entre la compagnie, le Théâtre du Nord et l’Université Catholique de Lille pour la mise place d’ateliers de pratique théâtrale, dirigés par Madeleine Mainier et Annie Authenac – professeur de Lettres à l’ Université. Ces ateliers ont donné lieu à plusieurs spectacles présentés au Théâtre du Nord.

Les ateliers de pratique théâtrale nous ont permis d’explorer des textes d’auteurs classiques et contemporains au travers de thématiques diverses – le monde du travail, La famille, les « mots de table », le voyage et l’exil, l’acteur dans tous ses états…

Ces ateliers nous ont aussi donné le goût de la transmission.

La Compagnie a été transférée en Ile de France en Janvier 2010, après une période de mise en sommeil, mais sans que ses projets soient pour autant abandonnés.

L’envie de proposer un spectacle sur l’histoire des exilés allemands en France, pendant la période du IIIème Reich, est née dans le Nord et a pris forme peu à peu entre Lille et Paris.

Plusieurs étapes de travail ont lieu, dans le cadre de la Compagnie, mais hors cadre aussi.

Un premier montage de texte a été lu au Théâtre du Nord en Février 2006, puis une première version scénique avec les élèves comédiens de l’Ecole de Théâtre l’Eponyme à Paris en 2008.

Nous projetons aujourd’hui de reprendre cette première version théâtrale avec une équipe de jeunes comédiens tous issus de l’Eponyme.
Il nous paraît nécessaire de transmettre une histoire, passionnante et qui pourtant reste très mal connue à l’intérieur de nos frontières. Les romans et récits autobiographiques des écrivains en exil racontent des faits très troublants à entendre aujourd’hui…

Le projet est ambitieux, le montage de la production nous demande du temps encore, mais pour ne pas rester inactifs nous préparons pour la saison qui vient des « petites formes » autour de cette thématique.